La fête de la nativité. Choisissez votre religion cependant.

La fête de la nouvelle année. Celle du calendrier grégorien. Et pourtant 1.6 milliard de Chinois fêtent le Nouvel An 23 jours plus tard …en 2012.

 

Questions de perception de la réalité.

 

Je vous invite donc à focaliser sur le fait que le temps des fêtes est une question de perception.

 

L’obligation de festoyer aussi.

Les réunions familiales forcées et les échanges de cadeaux aussi.

 

Et si tout ceci n’est que perception, bien que fondée sur des valeurs traditionnelles ancestrales (donc difficiles à changer!), tout ceci peut donc changer en un clin d’oeil. Il suffit de définir ce qui compte vraiment pour VOUS et pour vos proches.

 

S.R. Covey disait :”il est plus facile de dire NON avec un sourire quand un plus grand OUI brûle à l’intérieur”.

 

Je vous invite donc à définir ou redéfinir ce plus grand OUI :

Qu’est-ce compte vraiment pour vous ?

Le contact intime avec vos proches ou la grande fête de famille?

Les échanges de cadeaux ou le petit quelque chose qui fait vraiment plaisir

Un énième jeu vidéo pour le plus jeune ou une soirée de patinage illuminée de sourire

De temps de coucounage (coocooning traduit à la bonne franquette!) lovés sur un divan en écoutant la version récente de “Dark side of the moon” (un album qui a passé 741 semaines consécutives sur le top 200 à partir de 1973) ou une soirée en gang à écouter une chaîne Galaxie sur le câble numérique?

 

Bref, du temps de qualité, bien choisi

Ou

Une soirée à “faire du temps”?

 

Chaque année on se dit que ça ne recommencera pas.

Et on recommence.

 

Il est temps de choisir.

 

“Choisir , c’est renoncer” scandait André Gide (1869-1951).

 

Renoncer à quoi finalement?

 

Choisir le temps de qualité en cette ère de surconsommation et de surmédiatisation , c’est peut-être de ralentir la cadence, sélectionner les relations qui méritent d’être entretenues, prendre le temps de choisir le présent idéal plutôt qu’un chèque cadeau impersonnel et prendre le beau risque de déplaire tout en insistant que l’intention y était!

 

Dire “non” avec le sourire? Difficile de refuser les invitations?

 

C’est possible si vous le faites en clarifiant vos priorités.

 

“Oh, merci pour l’invitation, mais j’ai réalisé qu’un tel oncle ou qu’une telle tante m’empêche de profiter de la soirée et j’ai décidé que je préférais vous rencontrer dans un environnement plus intime pour vraiment profiter de VOTRE présence. Merci pour l’invitation à la grosse fête, c’est apprécié. Pourrions-nous planifier notre prochaine rencontre tout de suite?”

 

Et voilà le travail.

 

Vous avez CLAIREMENT énoncé votre pensée.

Vous avez signifié que vous compreniez le geste.

Vous avez ouvert les opportunités.

 

En bonus : vous serez plus heureux!

 

Passez de Joyeuses Fêtes!

 

Par François Lavallée, M. Sc.

 

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