Prononcez : STRESS!

Citation de la semaine

« Anxiety is usually caused by lack of control, organization, preparation, and action. »   David Kekitch

Non, non, je n’ai pas oublié le reste de la chronique. Je commence par la fin, tout simplement.

Alors le devoir de la semaine

1- Fermez les yeux.

2- Prenez une grande… Hmmm… Si vous avez les yeux fermés, vous ne pouvez pas lire ce qui suit.

On reprend!

2– Lisez le paragraphe suivant et ensuite fermez les yeux!

3- Fermez les yeux (on va y arriver!)

4- Prenez une profonde inspiration. Très profonde.

5- Expirez lentement, très lentement, en comptant jusqu’à 5.

6- Inspirez lentement en comptant jusqu’à 5.

7- Expirez très lentement en comptant jusqu’à 7.

8- Répétez et essayez d’aller jusqu’à 9 et 11 et 15! Ça vous demandera un peu de contrôle de votre respiration, mais vous y arriverez après quelques minutes.

9- Poursuivez l’exercice pendant au moins 10-20 respirations.

10- Ouvrez les yeux.

Le sentez-vous? Sentez-vous quelques petites particules de stress tomber de vos épaules? Ça fait ça de moins.

Cette technique est très sérieuse et très efficace. Combien de fois par jour me direz-vous? Quand vous en sentez le besoin, pardi! Qui peut vous empêcher de la pratiquer? Vous! Seulement vous.

Maintenant, relisez la citation dans toute sa splendeur. Manque de contrôle. Manque d’organisation. Manque de préparation. Manque d’action. Pas nécessairement dans cet ordre.

En fait, si vous êtes constamment en état de panique, vous avez probablement remarqué que vous passez tellement de temps à paniquer que vous ne faites plus rien. Absolument rien. Commencez par le bas. Agissez!

Faites quelque chose, n’importe quoi. Prenez un item d’action sur vos listes. N’importe quelle liste. N’importe quoi. Petite ou grosse roche? Pas grave! Vous êtes en crise! N’importe quoi! Et faites-le. Tout de suite. Continuez la lecture de la chronique seulement si vous avez complété cet item! Allez, je vous attends.

 

Bon. Félicitations! Si vous étiez en crise de panique, vous avez maintenant la preuve qu’il est possible de faire quelque chose malgré tout. Peut-être pas la chose la plus prioritaire. Mais quand même! Vous ne pourrez pas dire ce soir que vous n’arrivez jamais à rien faire dans cette boîte!

C’est un début. On remonte d’un cran.

La préparation. Pour chaque item. Pour chaque étape.

Dans son expression la plus simple, se préparer, c’est prévoir la prochaine étape à faire pour faire avancer le projet. La prochaine étape. Pas les 2346 prochaines étapes. Commencez par penser à la prochaine étape. Et ce, à chaque fois que vous complétez quelque chose. Fini? Quelle sera la prochaine étape. Fini? Quelle sera la prochaine étape? Et ainsi de suite.

« Celui qui sue en temps de paix saignera moins en temps de guerre » Citation-surprise!

L’organisation. Un cran de plus. C’est se préparer à un autre niveau dans le fond. Organisez vos journées en fonction des prochaines étapes. Bof. Pas très éclairant.

Le manque de contrôle! On dit que le stress est le symptôme du manque de contrôle. En effet, lorsqu’on sent qu’on perd le contrôle des événements, qu’on perd le contrôle de notre vie, le stress arrive par la grande porte! Mais si on y regarde de près, en reprenant le contrôle des événements, on reprend le contrôle de notre vie. Depuis quand l’être humain se laisse-t-il contrôler par les événements, tous les événements? Êtes-vous vraiment à la merci de tout?

Nous sommes à la merci des éléments naturels… Jusqu’à un certain point. Personne n’est obligé de subir la pluie… On se trouve un abri! Il fait froid? On enfile un anorak! Pourquoi serait-ce différent pour le reste?

Encore une citation :

« Si on ne contrôle pas les événements, les événements nous contrôleront! »

Un sondage sérieux sur les types d’emplois a démontré que les jobs les plus stressants sont pompiers (pas comme dans « Éteindre des feux », mais plutôt comme éteindre des incendies…) et enseignants!

Et la moins stressante?

Chef d’orchestre. En contrôle de son équipe. Un coup de baguette et hop, les violons se font aller plus fort! Un regard et les gongs se taisent.

Contrôle!

Pas de stress.

Et vous? Que faites-vous pour reprendre le contrôle de votre vie?

Commencez par respirer profondément… encore. C’est un premier pas. La respiration vous fera reprendre contact avec votre corps. Une importante étape. Viendra le contact avec votre esprit. Gardez les yeux fermés et étudiez les couleurs. Après quelques minutes, vous prendrez plaisir à observer les méandres des couleurs circuler derrière vos paupières. Restez focalisé sur les couleurs et les idées viendront. Spontanément.

Des idées pour vous aider.

Des idées pour planifier et vous organiser.

Des flashs d’inspiration pour vous donner une direction.

Comme ça. Spontanément.

Respirez encore et essayez un mouvement étrange des muscles faciaux. Souriez!

Des études sérieuses (mes sources sont toujours sérieuses!) ont démontré une augmentation de la concentration d’endorphines, ces opiacés naturels, et de sérotonine causée par la contraction des muscles faciaux.

Souriez encore! Les impacts se feront sentir pendant plusieurs minutes.

Un truc? Devenez accrocs au sourire! Non seulement vous sentirez-vous plus heureux, mais vos idées s’en trouveront plus claires. Et en bonus, les gens autour de vous vous aborderont plus souvent, plus facilement, et vous fourniront des pistes de solutions pour réduire votre stress.

Vous serez en meilleur contrôle. Vous aurez du temps pour mieux vous organiser. Vous serez prêts. Vous passerez à l’action! Et hop! On recommence! Tout ça parce que vous aurez pris le temps de respirer. Car après tout, pour bien gonfler un ballon, il faut reprendre son souffle, encore et encore. Je ne connais personne qui peut continuer à souffler dans un ballon sans reprendre son souffle. Je ne connais aucune marque d’automobile qui peut faire Montréal/San Francisco avec un seul plein.

Il faut reprendre son souffle. Encore et encore.

Deuxième devoir de la semaine

1- Respirez.

2- Souriez.

3- Encore et encore!

Dernière citation de la semaine

« La recherche du bonheur est comme la chasse aux papillons : Quand on arrête de courir après, il se pause doucement sur notre nez. »

Par François Lavallée M. Sc.

 

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