Mini-vacances : ressourcement personnel en continu

Je lis plusieurs articles sur les vacances ces temps-ci. Blogues de toutes sortes, vidéos inspirants, cris du cœur, you name it , you’ve got!

Je fais partie des contrevenants d’ailleurs.
Chaque année, avant les vacances estivales et hivernales, je propose à mes lecteurs des réflexions sur les bienfaits et bénéfices des périodes de repos.
Rien de nouveau là-dedans.
Ce qui est inquiétant cependant cette année est le nombre de blogueurs et chroniqueurs qui en parlent.
Un mal de notre début de siècle j’imagine.
Nous vivons dans une ère de crises perpétuelles : crash boursiers, crash immobiliers, pénurie de pétrole, ouragans, tornade, incertitude économique, démographique, etc.
Nous sommes tous conscients des cette tourmente et lorsque notre revenu est impliqué , attention travailleurs autonomes, nous sommes enclins de travailler plus fort et plus longtemps pour « compenser ».

La nécessité de prendre des vacances est bien documentée.
Le nombre « normal » de jours de vacances varie d’une culture à l’autre, d’un individu à l’autre. Les besoins de chacun varient donc selon a situation, la période de l’année, etc.
Deux, semaines, trois semaines pour les chanceux et hop on recommence. Rechargé à bloc.

Comme si vous pouviez faire un plein d’essence deux fois par année!

Que faites-vous le reste de l’année?
Mangez-vous deux fois par an?
Vous lavez-vous deux fois par année?
Respirez-vous deux fois par jour?

Les périodes vacances deviennent un besoin vital parce que justement les autres périodes de ressourcement ont été escamotées de nos vies!
Que faites — vous les soirs après le boulot?
Un bref repas en famille (pour les chanceux!) et hop, on retourne sur l’ordi?
Que faites-vous les fins de semaine?
Des travaux à la maison.
Des lectures à compléter pour le boulot.
Des courriels à retourner.
Ou même du sur temps pour arriver à boucler les boucles?

Je lance un grand cri d’Alarme : ralentissez pour mieux accélérer!

La proportion de travailleurs du secteur tertiaire, du monde des services, est en hausse croissante depuis plusieurs années. Nos cousins anguleux les nomment les « knowledge workers », ceux qui travaillent avec leur tête et non avec leurs bras et jambes.
Ces travailleurs « cérébraux » (attention , je ne veux pas dire que les autres se servent moins de leur cerveau, car plusieurs « knowledge workers » agissent comme si le cerveau avait été oublié à la maison…) se servent donc de cette partie de leur anatomie pour performer. Contrairement aux autres secteurs d’activité, une fois le boulot achevé, le cerveau ne cesse pas ses activités. Le petit hamster continue de faire tourner sa roue!
Allez-vous au gym? Ceux qui pratiquent cette forme d’exercice connaissent bien l’importance de la période de repos entre les séries d’exercices.8 répétitions, 30 secondes de repos. 15 répétitions, 45 secondes de repos! Minute de repos entre les différents exercices, etc.
Ces courtes, mais fréquentes périodes de repos permettent au muscle de récupérer et ainsi de se renforcir afin de performer encore plus efficacement.
Rien de très sorcier ici.

Je propose de faire la même chose pour le boulot.
Des périodes de repos courtes et fréquentes.
Une pause, une période de repas, un temps de réflexion et de relaxation après le souper, une fin de semaine calme, sans activités, etc.

J’ose aussi prétendre que les résultats seront les mêmes qu’au gym : vos « muscles » cérébraux n’en seront que plus performants.

J’ose à peine imaginer la taille de votre cerveau après quelques mois de ce régime.

Oh, les petites vues qui prennent forment dans mon lobe frontal… 🙂
Je vous mets au défi : laissez un commentaire faisant état de votre plan d’action!

Par François Lavallée M. Sc.

 

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