On pense souvent que l’implantation de systèmes qualité est superflue, un simple fantasme de fonctionnaire.

Pourtant, les gouvernements très à droite tentent souvent de déréglementer l’industrie.

Ou encore, que l’implantation de tels systèmes est trop complexe, trop chère, trop lourde, trop….TROP !

Les gauchistes me contrediraient ici…

L’implantation de tels systèmes n’est cependant pas si difficile malgré leur complexité inhérente. Une première implantation risque d’être victime de complexité liée au manque d’expérience des gens qui conçoivent le tout.

On apprend pourtant.

Einstein le disait :

« Si vous ne pouvez l’expliquer simplement, c’est que vous ne comprenez pas vraiment. »

Il disait aussi :

« Simplifiez autant que possible. Mais pas plus. »

De toute façon, le pire arrive après l’implantation.

Le maintien de ces systèmes est un défi vastement plus grand que l’implantation.

L’implantation est la plupart du temps accompagnée d’une équipe dédiée, d’un certain enthousiasme et du support de la gestion de l’organisation.

La maintien est, à l’opposé, surtout accompagné de désillusionnement, d’absence de support de la gestion et de maints efforts pour réduire les coûts du système. Ceci entraîne rapidement une démotivation des gens responsables du maintien des opérations d’audit et de suivi.

Tout ceci ne rime à rien quand la tragédie frappe.

Comme elle a frappé à Lac Mégantic en 2013.

Et le rapport final des enquêteurs sonne le glas : absence ou déficience de systèmes qualité.

Je me lève chaque matin en me demandant ce que je peux faire pour améliorer la performance des entreprises avec qui je travaille et augmenter le niveau de compétence et d’autonomie de leurs employés.

C’est ma mission.

Je suis convaincu que nos organisations regorgent d’employés motivés et engagés qui ne demandent qu’à agir avec intégrité et diligence.

J’en suis convaincu.

Je crois qu’en augmentant, en favorisant les contacts et les communications entre les employés, nous pourrions atteindre un sommet de performance inégalé dans notre histoire.

Ma façon de pallier cette situation est d’utiliser les formations, les expériences d’apprentissage collectif de toutes sortes et l’éducation en général comme outils, comme levier vers l’atteinte de ma mission.

Et la Qualité, celle qui commence par une lettre majuscule fait partie de cette mission. La qualité, c’est les gens.

Mais les gens ont besoin d’être guidés et inspirés.

L’implantation et le maintien de système qualité passent par une vision de la qualité, de la sécurité et du bien-être des gens à l’interne et à l’externe (les clients) des organisations.

La Qualité doit répondre aux trois détenteurs d’intérêt des organisations :

  1. Le client
  2. L’actionnaire
  3. La règlementation

Un effort global est donc requis de la part :

  • Des employés,
  • Des gestionnaires,
  • Et de la haute gestion.

Si UN seul des détenteurs d’intérêt est négligé, le système tombe.

Une vision claire, communiquée clairement et fréquemment est essentielle dans l’atteinte de ces objectifs. Et cette vision vient de l’équipe de gestion. De plus, si la direction néglige de supporter les gens qui permettent l’atteinte de cet objectif, bien malin celui qui saura comment motiver les troupes…

La Qualité c’est les gens.

La Qualité n’est pas discutable.

Souhaitons que le douloureux rappel de la tragédie de Lac Mégantic ne soit pas inutile.

Si quelqu’un dans la salle veut encore argumenter, laissez un commentaire plus bas.

Votre biologiste organisationnel toujours motivé à penser autrement et à agir autrement

François

 

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