Sévices postaux
Décidément!
3 événements déplorables en autant de mois.
Le premier a été décrit ici.
Le second concerne un paquet d’un magasin en ligne qui est arrivé défectueux. Après un court message au fournisseur expliquant l’arrivée du produit défectueux, il nous a envoyé un produit neuf accompagné d’une étiquette d’affranchissement pour le retour pré-payé. Wow quel service!… de la part du magasin en ligne.
Une fois le paquet de dimension importante et inhabituelle (en effet, même une table pliante requiert une boîte de bonne dimension!) bien ré-emballé, mon collègue eut la surprise d’arriver au bureau de poste et de devoir faire face à une employée qui fermait les portes. Il essaya de négocier la possibilité de déposer le paquet à l’intérieur… après tout, le paquet dont l’expédition était pré-payée par notre fournisseur n’avait besoin que d’une paire de mains pour l’accueillir avant l’expédition.
NON.
Le bureau de poste était fermé… entre 13:00 et 15:00.
Bien sûr.
“Revenez plus tard!”
À son retour, il déposa le paquet sur le comptoir et s’en alla.
Du service?
Plutôt un sévice à la clientèle!
Et tout récemment, ça continuait à mon bureau de poste préféré… et très local.
Non seulement, le service de courrier Purolator (pas Postes Canada cette fois) a laissé sur mon balcon, exposé aux intempéries, un lourd paquet contenant deux albums de collection d’une grande valeur d’un de mes groupes musicaux favoris, mais en plus, une petite note de Postes Canada était aussi présente… exposée aux vents… traînait aussi… et me rappelait que j’avais reçu un autre paquet et que je devais payer pour le réclamer.
Je commande beaucoup en ligne et les frais d’expédition sont habituellement payés à l’achat. Payer pour recevoir un paquet sans en avoir été avisé est peu fréquent.
Et dans ce cas, franchement frustrant.
Car voyez-vous, ce paquet était un cas de retour à l’envoyeur. J’avais expédié en “Xpress post” ce petit colis à un collègue allemand qui résidait dans un condo à Toronto pour la semaine grâce à Airbnb. Il n’a jamais reçu le paquet avant son départ de Toronto alors que le délai de livraison promis aurait dû lui permettre de le recevoir. Après tout, on paie un extra pour ce service « express ».
Première offense.
Et le paquet a été retourné à l’expéditeur… moi… avec la mention « Raison inconnue ». Bien sûr, si le destinataire était de retour en Allemagne…
Et Postes Canada me demandait de payer pour le récupérer!
J’étais tellement outré que je l’ai fait même si la valeur du paquet était inférieure aux frais d’expédition.
J’ai payé en double les frais d’”Xpress post”!
Ben oui, parce qu’ils me l’ont retourné en Express… pourquoi pas. Ça pressait autant de le récupérer que de ne pas l’envoyer à temps!!!
Que se passe-t-il?
Michelle Blanc a écrit un article sur l’impact négatif de Poste Canada sur le commerce en ligne. J’ai d’ailleurs laissé un commentaire sur son blog pour confirmer.
Que se passe-t-il?
Au-delà d’un manque flagrant d’adaptation à la réalité du commerce électronique, je vois aussi une incompréhension de leurs clients. Ces clients qui font les frais de leurs mauvais services et dans certains cas de leurs sévices. Car ce qu’on ressent intérieurement lors d’une agression physique ou morale est très similaire.
- Se faire fermer la porte au nez…
- Attendre de longues minutes pour recevoir une étiquette vierge à remplir manuellement alors que l’ordinateur a été utilisé pour capturer le code barre de notre compte et faire la facture…
- Se faire dire que les frais d’expédition pour l’Europe dépassent la valeur du colis…
- Devoir payer pour récupérer un colis qui n’a pas été livré à temps…
- Faire face à des commis aux compétences douteuses qui vous répondent en pleine face que le système est compliqué et qu’on devrait faire la transaction soi-même sur le web pour accélérer le tout…
- Et un site web si peu convivial que personne n’essaya plus d’une fois de faire ladite transaction lui-même… Après tout, 30 minutes pour réaliser que le site de postes Canada n’accepte pas le format des adresses Belges est une expérience riche en émotions!
Postes Canada n’est plus un monopole.
De multiples services d’expédition rivalisent maintenant avec eux. Un peu plus chers mais plus rapides, plus efficaces et dans bien des cas, par des employés plus courtois.
Oh, les timbres sont toujours aussi jolis.
Mais certains timbrés derrière le comptoir ne font plus le poids (poids savamment mesuré d’ailleurs avec un ruban de couturière lorsque vous présentez un colis).
Bref, pour le paquet de problèmes qu’ils me causent, Postes Canada ne m’emballent pas.
Les sévices postaux… très peu pour moi.
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