Dans notre carrière d’étudiant, plus ou moins longue selon le cas, le scénario est toujours le même : on vous pose une question et on attend une réponse.
La BONNE réponse.
Le système d’éducation est ainsi fait. On ingurgite de l’information et on régurgite de façon contrôlée pendant l’examen. Pire! On ingurgite maintenant de façon contrôlée puisque le professeur nous lance trop souvent des indices sur ce qui sera à l’ordre du jour lors de la période d’examen.
On attend, on exige la BONNE réponse!
Je n’ai rien contre le système en passant. Dans un cadre d’apprentissage spécifique et fondamental, on pourrait même penser que tout ça se tient.
Mais la vie, votre carrière, votre réalité quotidienne n’a rien d’une situation cadrée! Au mieux, certaines règles vous dictent une certaine ligne de conduite. Mais dans le feu de l’action la prise de décision doit nécessairement aller plus loin que le cadre sécurisé dans lequel le système d’éducation vous a fait évoluer.
Et ici, la bonne réponse n’est pas nécessairement la bonne réponse. Et les choix multiples ne s’arrêtent pas à E).
Il devient essentiel de sortir du cadre éducationnel habituel et de faire des efforts pour penser à des choix de BONNES réponses multiples. Pourquoi s’arrêter à UNE SEULE bonne réponse? Pourquoi ne pas en avoir 3 ou 4 ou 17?
Le concept de créativité en est un de phantasme intellectuel. Du moins en phase 1. En effet, à l’étape d’idéation, aucune contrainte, aucune limite ne sont présentes! Pourquoi, dans ces conditions, se limiter à une seule réponse? Donnons-nous au moins l’opportunité de PENSER à plusieurs réponses.
Une fois l’idéation terminée, une fois l’évolution de chaque idée complétée, il restera toujours la dernière étape (voir dans quelques semaines…) celle de la finition qui inclut l’évaluation de vos idées.
Mais pourquoi évaluer les idées dès le début du processus? Pourquoi s’imposer une autocensure assassine au commencement de votre voyage imaginaire?
Parce que vous y êtes habitué!
Parce que le système d’éducation vous y a préparé!
Parce que votre patron s’attend à UNE réponse, la BONNE, et IMMÉDIATEMENT!
Parce que vous vous êtes engagé trop vite, trop tôt et que vous avez oublié le plus grand principe du service à la clientèle….”under promise and over deliver”!
Alors, lorsqu’on exige une réponse répondez simplement….et sérieusement…
“Hmmmmmmmmmm…….
Je vais y penser et je vous reviens avec des solutions”
Oui, DES solutions.
Il s’agira de présenter stratégiquement quelques solutions de qualité moyenne pour commencer et finir avec un BANG, avec votre idée géniale!
Il vous faut cependant avoir généré PLUSIEURS idées au préalable. Pas facile?
En effet. Surtout au début de votre démarche, temps fragile où vous devrez faire quelques pas en terrain inconnu et pousser votre imagination à des limites insoupçonnées! Plusieurs outils existent cependant pour vous permettre de chercher – et de trouver- des multiples alternatives.
Des outils tels que Wack pack, Thinkpak et bien le nouvel outil d’Aliter Concept, les Créatons!, Oblique Strategies de Brian Eno (oui,oui, le claviériste de Roxy Music!).
Ces merveilleux outils arrivent à point lorsque la page blanche frappe. LA page blanche ou la requête impromptue du patron pressé! Ces outils vous facilitent la vie en forçant votre cerveau à penser de façon latérale …Edward de Bono serait bien content!
Ne vous découragez pas! LA génération d’idée n’est pas nécessairement spontanée chez vous .
Mais c’est un truc qui s’apprend!
Croyez-moi!
Et essayez!
Par François Lavallée M. Sc.
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