Darwin et la COVID-19
Celui qui survit n’est pas le plus fort, mais celui qui sait s’adapter.
J’entends beaucoup parler du retour à la normale. Oui, oui, le retour à la normale! Ça j’y crois, mais je crois surtout que tous ceux qui souhaitent le retour à « avant » seront déçus.
Ou morts.
Car souhaiter revenir à cet « avant » nous pousse à… attendre, attendre, et attendre encore.
Rappelez-vous l’allégorie de ces petites souris qui pestent et s’entêtent à attendre que leur fromage revienne… Les souris qui attendent ne retrouvent pas le fromage. Celles qui partent à la recherche d’autres sources de nourriture survivent et s’en tirent très bien.
À quel genre de souris vous associez-vous?
Comment avez-vous réagi face au confinement qui nous a été imposé… pas par les gouvernements, mais bien par le virus!
Avez-vous accepté le confinement en attendant la date de sa fin?
Avez-vous profité du moment pour réfléchir au retour?
Vous êtes-vous langui de votre situation en petite boule?
Avez-vous regardé les opportunités qui vous entourent?
En avez-vous profité pour aider ceux qui s’en sortaient moins bien… tout en respectant le 2 mètres de distance préconisé par nos experts sanitaires.
Avez-vous cédé à la panique? (C’est-à-dire en accumulant assez de papier de toilette pour les dix prochaines années.)
Avez-vous imaginé les possibilités de transformation de votre vie, de votre organisation, de votre rôle… maintenant… pas après la crise.
Car cet « après », nul ne sait quand il commencera!
Un sage a un jour dit : «Aujourd’hui n’est pas la fin d’hier, mais le commencement de demain.»
J’ai la chance de connaître ce sage, contrairement à tous les sages que je cite abondamment dans mes articles. Yves Lusignan est un prospectiviste. Un futurologue. Écouter Yves, c’est ouvrir une porte vers les possibilités. Et Yves en ouvre beaucoup! Yves m’a ébloui à plusieurs reprises depuis que je le connais.
Nous passerons d’une société de « droits et libertés »
à une société de « privilèges et responsabilités ».
Wow!
En cette ère de confinement et de protestation quant à notre liberté et notre droit de nous rassembler, ça ne peut être plus prophétique! Quand on pense que nos gouvernements songent à implanter des mesures de suivi électronique grâce à nos téléphones ou même par des puces sous-cutanées.
Quand on pense qu’Amazon nous envoie « spontanément » des suggestions d’achat très spécifiques à la suite d’une conversation en famille où nous en parlions… par hasard.
Bref… les libertés individuelles sont flouées pour permettre à nos sociétés d’endiguer la crise sanitaire…
Et on accepte, un peu à reculons, mais on accepte quand même devant la peur de contracter le virus ou de rendre un proche malade.
Le droit de se réunir en famille va céder sa place au privilège de rencontrer nos êtres chers dans un endroit clos.
Yves poursuit en disant aussi que…
Nous passerons d’une société d’abondance implicite
à une société de rareté explicite.
Ah, ça devient très évident à l’épicerie ces jours-ci. Fini le temps où toutes les étagères étaient pleines. Non, je ne trouve plus la sorte de petit pois que je préfère… ou même la marque de papier de toilette à trois épaisseurs… mmmm… il n’y a même plus de 1 épaisseur ce matin!
Le « avant » risque de rester là dans nos mémoires seulement.
Le « après » sera ce que nous en faisons.
Peter Drucker le disait avant sa mort (assez difficile de dire quoi que ce soit après de toute façon) :
Le seul futur que nous pouvons prévoir est celui que nous créons!
Je garde ça en tête chaque jour.
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ARTICLES RÉCENTS
18 décembre 2023
Lettre au père Noël : La faim de la fin?
Aliter Sensa,Lettre au Père Noël
Faim à la fin. Tu as bien lu cher Père Noël Pas fin à la faim, mais faim à la fin. On nous parle de…
Vraiment très intéressant. Merci François.
Il y a une autre réalité que tu n’as pas cité ci-haut et qui regarde les gens qui sont totalement dans le déni et qui croient dur comme fer que ce n’est qu’une immense conspiration planétaire organiser par des gens comme Bill Gates et sa fondation !!! C’est gens ont vraiment toute une autre façon de réagir face à l’inconnu…
En effet! Jouer à la victime ne sert pas beaucoup…
Je partage ce qui est développé dans cet article… pour moi, il n’y a pas de « retour » à la normale puisque la normalité n’existe pas.Il y a « maintenant », et le chemin que je prends dans des conditions qui changent en permanence.
La COVID nous interpelle sur notre responsabilité individuelle et collective. La COVID invite ceux qui ont développé leur conscience de leur impact sur la maison commune, à pousser les puissants et les décideurs à changer de programme.
Ne lachons pas, ni dans les urnes, ni dans les débats, ni dans les injonctions autoritaires ou manipulatoires…
Merci Laurent!