Suite de l’article sur la vérité.

 

Loin de moi l’idée d’imaginer un tel débat.
La Vérité ou la vérité.
L’importance d’une majuscule ne m’a même pas effleuré l’esprit. Ou l’Esprit !

À la lecture des dizaines de commentaires, je me suis surpris à penser au mensonge.

On le dit bien, toute vérité n’est pas bonne à dire !

On le sait bien, dire la vérité, ou du moins, ce qu’on juge être vrai et méritant un exutoire élocutoire, peut nous être néfaste.

Alors on ment ?

Mentir pour ne pas ternir.
Mentir pour ne pas souffrir.
Mentir pour les « bonnes  » raisons.

Oui, oui…c’est toute la raison.
Toujours justifié …au début.
et petit à petit le mensonge s’insinue dans nos moindres propos.

Le « little white lie » de nos cousins anguleux transite en « just for a little while » et se transforme en « why not lie? » éventuellement!

Je dis souvent qu’une conscience tranquille est le meilleur des oreillers.

Soyons honnêtes : à chaque fois que le sinueux mensonge se glisse entre deux phrases, sa visqueuse nature nous échappe et le dommage est inévitable.
Tôt ou tard.

Il n’en demeure pas moins, que certaines situations sociales exigent le mensonge.
Pour permettre à l’autre de sauver la face.
Pour ne pas blesser.
Pour mieux choisir le moment opportun de lever le voile.

Les raisons sont multiples.
Et valables.

Mais le danger guette.

Faire la distinction entrée le « little white lie » et Why not lie? » requiert une grande sagesse et une vision claire de votre objectif.

Mais je m’éternise….

Tout cela est drôlement compliqué !

J’opte pour la vérité. Avec ou sans majuscule.
J’opte pour la clarté sans artifice ou jargon.
Je plonge dans la transparence en espérant toujours y voir clair !

Par François Lavallée M. Sc.

 

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